La simulation numérique en dynamique des structures repose classiquement sur deux outils : d’une part la méthode des éléments finis pour la discrétisation spatiale, d’autre part des algorithmes d’intégration en temps explicites. Un troisième aspect peut-être évoqué : le raffinement de maillage adaptatif (AMR), permettant d’affiner localement la solution tout en conservant des temps de calculs raisonnables. Un des désavantages de l’utilisation des éléments finis est l’apparition d’un verrouillage volumique, traduisant un nombre de contraintes trop important lorsqu’on souhaite considérer des déformations incompressibles. L’AMR demande également des adaptations de la méthode des éléments finis pour la gestion des nœuds orphelins. L’avantage de la méthode HHO est de régler ces deux problématiques tout en demandant une modification minimale des environnements de calcul déjà en place.