SOUS-PARTIES : Du Jardin au Jugement dernier - Identifications bergsoniennes - Plus psychologique, donc plus sérieux ? - Les descendants de Terminator - Un temps élastique ? - Heinlein, ingénieur de sa propre œuvre • PUBLICATION : in "Le Temps - Actes des dixièmes Journées interdisciplinaires Sciences & Fictions de Peyresq", novembre 2017, Editions du Somnium - PARTICIPANTS : Anouk Arnal, Ugo Bellagamba, Estelle Blanquet, Cécile Boré, Claude Ecken, Brigitte Ernst, Yves Frémion, Éric Picholle, Jean Picholle, Florence Quinche, Pascal J. Thomas, Daniel Tron, Anthony Vallat - Session modérée par Eric Picholle • INTRODUCTION : Lorsque des amateurs de science-fiction parlent de temps, une foule de références, d’histoires classiques de voyages temporels et de paradoxes divers s’imposent naturellement. L’un des objectifs de cette session est d’évoquer certains des plus notables. C’est également l’occasion de discuter, après le temps des historiens, celui des philosophes : en effet, ce sont nos préjugés métaphysiques qu’interrogent directement les paradoxes temporels. Pour le physicien, l’intuition d’assimiler le temps à une variable dimensionnelle est une aubaine, un raccourci génial qui permet d’écrire des équations qu’on sait résoudre sans se poser trop de questions métaphysiques. Au final, il est assez surprenant de constater que les jeux de la SF avec le temps restent assez timides au regard de ceux que s’autorisaient les métaphysiciens de l’Antiquité.